Maxim “Ackuno” Prudhomme – Grand frère, mentor et joueur inspiré

À 17 ans, Maxim Prudhomme n’est pas seulement un excellent joueur de Rocket League, sous le pseudonyme de “Ackuno”. C’est un leader naturel, un modèle pour ses coéquipiers et un bel exemple de ce que les sports électroniques peuvent offrir à un jeune lorsqu’ils sont pratiqués dans un cadre sain, respectueux et stimulant.

Un passionné qui apprend vite

C’est en 2017, alors qu’il reçoit une PS4 avec son frère, que Maxim découvre Rocket League. Entre deux vidéos sur YouTube et un amour déjà bien établi pour les voitures et le soccer, il accroche immédiatement. Son frère, qui se lasse rapidement, lui laisse la console. Maxim, lui, persévère : « J’ai appris vite, j’ai eu beaucoup de fun. Aujourd’hui, c’est parfois facile, et je suis fier du chemin que j’ai fait. »

L’école grâce aux Wendigos
Le parcours de Maxim n’a pas toujours été simple. Après une période difficile dans une autre école, il rejoint le programme esports de l’école Christ-Roi. Il y découvre non seulement une équipe – les RL Wendigos – mais aussi un véritable entourage. « C’est grâce à ce programme que je suis revenu à l’école. Je me sens bien ici. Je parle à des gens même en dehors des entraînements, et je me suis fait de nouveaux amis. »

Joueur… mais surtout mentor
Sur le terrain virtuel comme dans la vraie vie, Maxim prend plaisir à aider les autres à progresser. Il agit un peu comme un entraîneur au sein de son équipe. « J’aime beaucoup l’équipe. Voir les autres s’améliorer, c’est comme voir son enfant évoluer. C’est très gratifiant. » Le programme des Wendigos ne se limite d’ailleurs pas aux jeux vidéo : activités physiques, discussions en plein air, échanges entre les équipes (Rocket League et Overwatch)… Le lien humain est aussi important que la performance.

Une vie équilibrée
À côté du jeu, Maxim cultive d’autres passions : le basketball, la pêche… et la guitare, qu’il pratique régulièrement. « Ça m’aide à gérer mon stress. J’aime apprendre des chansons comme on progresse dans un jeu vidéo. Mais ça permet de quitter l’écran, de faire autre chose. »

Regarder vers l’avenir

Maxim termine actuellement son diplôme au secondaire. Il voit plusieurs chemins possibles pour l’avenir : « Je préférerais continuer dans l’esports si je peux. Sinon, je veux devenir photographe. » Cet été, il s’équipe pour apprendre les bases du streaming sur Twitch. « Je me prépare tranquillement avec OBS. J’aimerais me lancer. »

Un dernier mot ?
« Les gens dans l’esports, ici, sont respectueux. On communique beaucoup. C’est ce que j’aime le plus. J’étais un peu perdu avant, mais aujourd’hui, je me sens mieux dans ma tête et dans mon corps. »


Un exemple comme Maxim montre à quel point un bon encadrement peut transformer une passion en moteur de réussite personnelle et sociale. La FQSE est fière d’accompagner des programmes comme celui de Christ-Roi, où les sports électroniques deviennent de véritables leviers de persévérance et de bien-être.

Bon été à tous… et à très bientôt pour la suite !



Auteur : Michael Daudignon, pour la FQSE.

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